Vignobles Alard

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RESURECTION DU VIGNOBLE MONBAZILLAC

HENRI ALARD

HENRI ALARD RESURECTION DU VIGNOBLE MONBAZILLAC

Partout dans la région du sud-ouest, la production de vin augmenta trop vite. Dans ce contexte, les vignerons bordelais organisèrent une pétition, récoltant 10500 signatures, afin de délimiter le territoire de l’appellation Bordeaux au seul département de la Gironde. Les vins de Bergerac, longtemps vendus sous le nom générique Bordeaux, rentrèrent en conflit et menèrent des négociations pour conserver cette appellation. Malgré la ténacité d’Alfred et des autres propriétaires bergeracois, les vins de Bergerac durent se créer une image du jour au lendemain dans un contexte difficile.

Le négoce de Libourne, traditionnel vendeur, écoula en priorité les cuvées labellisées « Bordeaux », puis tenta ensuite de trouver d’autres marchés pour le reste de leur gamme de vins.

A la crise majeure de la perte de l’appellation Bordeaux, s’ajouta la guerre 1914-1918 où le Château fût confronté à des pénuries de main d’œuvre (les hommes étaient au front) et de matériaux (liège, souffre, cuivre, verre, bois, les fûts et les bouteilles étaient consignés) ainsi qu’à une totale désorganisation des transports.

C’est dans le contexte de l’entre-deux guerres qu’Henri Alard (né en 1886) s’associa avec 7 autres vignerons du bergeracois pour fonder en 1940 la cave coopérative du Monbazillac. L’objectif était de mutualiser les coûts de production, créer une qualité de renom et construire la notoriété de cette nouvelle appellation d’origine contrôlée (décrétée en 1936). En 1960, la cave coopérative achètera le château de Monbazillac afin d’en faire la « vitrine » de ce vignoble.

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